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  • juliengautherot

Aventure mongole ["arrête de faire le con !"]

Dernière mise à jour : 20 août


Ça a commencé sous un tambour chamanique Unité. Avant ça, il y avait bien eu quelques signes avant-coureurs, évidemment, mais rien de réellement concret. Le déclencheur aura vraiment été ce passage sous la peau tendue, vibrant sous les coups de mailloche d'un chamane.


Salon Zen de Dieppe, le 12 novembre 2023.

Ce jour-là, je vivais ma première transe sous le tambour Unité de Christophe "papa loup", couplé au voyage hypnotique guidé par Angie. Une transe puissante, pris de spasmes et de tremblements, criant, grognant comme un ours, sifflant comme un serpent, poussant le hurlement du loup, parlant une langue bizarre.


À cette même occasion, je faisais connaissance de Hi Hana Ktuk, un vieux chamane au visage rond, cheveux longs, dents du bonheur et yeux légèrement bridés, cornes de renne sur la tête et peau de loup sur le dos. Je le ressens comme une version de moi passée, une vie antérieure, mais peut-être est-il tout autre: un esprit indépendant de moi, qui me guide selon l'ancienne tradition chamanique. Je le vois, assis sur le seuil d'un tipi de peau, devant un feu, me regardant les yeux dans les yeux, et me parlant dans un langage guttural. Autour, des arbres caractéristiques des forêts sauvages du nord : bouleaux, mélèzes, arbustes chétifs.


Puis il y a eu les transes spontanées, que je faisais parfois le soir en m'endormant, en écoutant de la musique, en jouant moi-même du tambour, ou encore en allant dans un sauna. De plus en plus fortes, puissantes, actives.


Ensuite une formation avec Angie, qui m'a appris à activer et canaliser ces capacités extrasensorielles pour les mettre au service.


Jusqu'à ce qu'enfin j'accepte cette partie de moi, que j'ouvre mon propre cabinet et propose des approches thérapeutiques mêlant techniques de coaching moderne et savoirs chamaniques anciens. Et d'après les retours des personnes accompagnées, mes capacités de thérapeute de l'âme allaient crescendo, de même que les transes que je faisais.


Hi Hana Ktuk se faisait plus concret, aussi, me montrant les "outils" à regrouper pour les soins : branche de bouleau, de houx, plumes de couleurs différentes, terre, eau, feu. Il m'a même montré comment utiliser une rhombe, cet instrument que l'on fait tournoyer dans l'air et qui vibre, créant un son grave et profond, générant un portail.


Quand je fais un soin, je suis toujours moi bien sûr, mais je me sens littéralement guidé dans mes gestes et mes paroles par Cornes-de-renne. Il agit, je suis son vecteur. Je peux toujours décider d'écouter et suivre (ou non) mais c'est lui qui sait. En revanche, je suis pleinement aux commandes dans la phase préliminaire des séances, quand il s'agit de porter la casquette de coach qui permet de faire l'anamnèse, cerner les besoins, aider à élaborer la demande, questionner, provoquer des prises de conscience. Là, c'est mon domaine d'expertise, et Hana utilise ce qui ressort de cet échange pendant les soins.


Ainsi, petit à petit j'expérimentais, et je prenais confiance en moi et en ces nouvelles capacités si étranges, et en mon partenaire invisible mais si présent.


Et puis à un moment, les choses se sont comme tendues, rigidifiées : Hi Hana Ktuk était plus distant, je le sentais plus lointain, à m'observer. Hésitant à continuer de m'aider, et je lisais dans son regard de la déception. Cela m'a évidemment déstabilisé, et j'ai compris à cette occasion qu'il me fallait davantage travailler ma qualité d'Être. Jusqu'à présent j'étais dans le Faire, j'avais maintenant besoin de me recentrer sur l'Être. La relation avec Cornes-de-renne ne s'est malheureusement pas améliorée, mais elle ne s'est pas non plus dégradée davantage, alors je persévérais dans mes exercices et multipliais les sessions de tambour et les transes. Ces dernières se faisaient plus violentes, il m'arrivait fréquemment de crier fort dans des langues inconnues, comme sous le coup de colères qui ne m'appartenaient pas.


C'est à ce moment que je tombe (comme de par hasard !!!) sur une offre de voyage initiatique en Mongolie. L'idée est d'aller rencontrer 5 à 6 authentiques chamanes mongoles puissants, reconnus, pour profiter de leurs visions, conseils, soins, sagesses. Le tout rythmé de séances de yoga, méditation et équi-coaching. Des rencontres avec des humains et l'invisible, depuis la capitale Ulaanbataar jusqu'aux confins de la Taïga sibérienne, en passant par l'immensité des steppes... une véritable aventure, à tous points de vue.


L'appel de ce voyage était tellement évident, indiscutable. Je dois y aller, c'est important.

Et, chance: il m'est financièrement possible de le faire, ma petite réserve créée dans mon ancienne vie de cadre dans l'industrie me le permet. Merci !


Dont acte: plan de voyage, équipements, et zou !


Ce qu'il faut absolument comprendre avec les Mongoles, c'est que c'est un peuple libre et nomade depuis des millénaires. Même sous le joug d'un envahisseur. Même au XXIe siècle. Malgré l'exode rural fort vers une capitale où les immeubles poussent comme des champignons. Même si les travers occidentaux du marketing qui crée des besoins inutiles les ont rattrapés, les Mongoles ont gardé cette mentalité nomade: être capables de plier bagages et changer de lieux de vie au pied levé. Sauf peut-être les plus jeunes, nés et élevés en citadins purs. Mais pour la majorité d'entre eux, tes biens matériels (y compris ta maison) doivent pouvoir tenir sur le dos de quelques chevaux, ou à la rigueur dans un véhicule tout-terrain si vraiment tu veux jouer les modernes.


Quand tu vis dans un pays enclavé entre deux mastodontes impérialistes aux idéologies musclées: Chine et Russie, il vaut mieux être fin et agile, mobile, silencieux, adaptable et observateur. Quand la route de la Soie a traversé ton territoire pendant des siècles, le voyage fait partie de ton ADN. Et quand Gengis Khan est ton grand-père, l'aventure rythme tes pas.


Ulaanbataar est la capitale dont le nom signifie héros rouge, en référence à l'un de ses héros nationaux, Sukhbaatar, révolutionnaire communiste. C'est une grande ville avec tout les inconvénients que l'on en connait par ailleurs: bruits, saleté, pollution, trafic, klaxons, foule. Mais une ville entourée de rien.


Les fameuses steppes, des étendues d'herbes à perte de vue, vallonnées de collines douces et striées des lits de cours d'eaux puissants qui se créent à la fonte des neiges, ou lorsque les orages violents éclatent. Parfois, des chaînes de montagnes en toile de fond. Et c'est d'ailleurs la première chose que l'on note en atterrissant: ce rien vert qui s'étend là, devant, à l'infinie. Au-delà du rien, encore davantage de vide. Cette opulence de rien est tellement reposante.


C'est pourtant un rien bourré de vie: des yourtes qui piquètent tout ce vert de petits points blancs, des éleveurs à motos qui regroupent leurs troupeaux immenses de vaches, yacks, chèvres, moutons, chevaux ; des écureuils de prairie, qui jouent à cache-cache. Avec les aigles et les vautours pour veiller sur l’ensemble. Tout ce petit monde vit librement, va là où il veut. Les seules contraintes sont la météo (et encore...) et la disponibilité de nourriture.


Il est dit que la Mongolie est le pays affichant la plus faible densité démographique: moins de 2 habitants par kilomètre carré. Imagine: grande comme trois fois la France, pour autant d’habitants que dans le département 59, le ch’Nord. Une densité 10 000 fois moindre qu’à Paris ! Et pourtant, lorsque l'on traverse la steppe, c'est vraiment étonnant comme il y a TOUJOURS du monde qui surgit dès qu'il s'agit de faire pipi ! Et quand il n'y a pas d'arbre, il n'y a pas d'arbre !


Ce qui choque en revanche, c'est que même au beau milieu de la steppe à 1 000 km de la capitale, partout: des immondices de plastique. Bouteilles vides, papiers d'emballage divers, vieux sacs ou habits synthétiques abandonnés. Ce n'est pas réellement du je-m'en-foutisme, simplement les Mongoles ont conservé de leur mode de vie nomade et proche de la nature cette habitude de laisser leurs déchets derrière eux: la nature s'en chargera. Mais le modernisme et ses matériaux imputrescibles les ont rattrapés, et ce qui fonctionnait quand tout était 100 % naturel ne marche plus aujourd'hui. Les consciences s'éveillent doucement, cela dit.


Pour atteindre notre destination, il a fallu passer par une longue progression par étapes. Après l'avion nous connectant de l'occident à l'orient, l'on passe d'Ulaanbaatar (1,6 millions d'habitants) à Erdenet (90 000 âmes) en train couchette de nuit, le fameux Transsibérien au charme désuet (je cite). Le lendemain ce sont 400 km de route asphaltée en camion 4x4 soviet (je suis tombé amoureux de ces UAZ !) jusqu'à Mörön (36 000 habitants). Poursuivis le jour d'après par 220km de piste jusqu'à Ulaan Uul (4 000 personnes). Et enfin, le dernier jour de trip, 90 km de piste jusqu'à Tsagaan Nuur, petit village d'environ 1 000 âmes niché au creux du berceau du chamanisme mongole, au bord du lac éponyme.


Il est d'usage ici que l'on finisse le chemin à pieds, pour arriver au camp de yourtes debout, volontaire, actif et dépouillé du superflu. À chaque étape, des équipements, un hébergement et un moyen de transport plus simples, rustiques, sommaires. Bruts. De véritables paliers de décompression, comme le pratiquent les plongeurs en eaux profondes. Ce voyage graduel fait totalement partie du rituel et du voyage spirituel d'ailleurs, le mental, le corps et le cœur s'accordant et s'ajustant au fur-et-à-mesure de la progression et du lâcher-prise.


Durant ce périple, nous avons pu rencontrer 5 chamanes, et une moniale bouddhiste "connectée". Le moins que je puisse dire, c'est qu'ils sont unanimes me concernant: je ne suis pas de ce voyage pour rien, j'ai quelque chose à travailler ici. Les messages délivrés vont tous dans le même sens, et font d'ailleurs totalement écho à ce que plusieurs médiums m’avaient également dit en France: oui j'ai bien une connexion forte à l'invisible, et oui: elle existe depuis toujours mais je l'ai longtemps oblitérée. Oui, elle s'est rouverte fortement depuis quelques temps, et elle a participé à créer dans ma vie une véritable période de chaos, qui se termine. Oui, ainsi que je le vois moi-même, j'ai un esprit (j'utilise l'expression telle qu'elle est d'usage là-bas) qui est chamane et veut m'enseigner, se connecter à moi et m'aider à faire des soins. Bayaraa, la chamane du camp où nous passerons 6 jours, ira même jusqu'à voir et me décrire mon esprit et ses fameuses cornes de renne, lorsqu'elle-même aura incorporé son propre guide, Papy Noir. Mais pour que l'on puisse se connecter totalement et efficacement, Hi Hana Ktuk et moi, il y a encore un peu de boulot !


Quant au fait d'avoir été violé dans mon enfance, c'est également ressorti sans même que je n'aborde le sujet. De ce côté d'ailleurs, il m'a été rapporté que le travail me concernant est fait. Tout cette histoire n'est pas terminée, bien sûr, car cette énergie sombre est maintenant en train de se nettoyer au sein de ma famille, mais ce n'est plus à moi de m'en occuper, il est temps que je laisse ce sujet derrière moi. À chacun sa part du travail. Et ça, c'est une sacrée bonne nouvelle, un soulagement et une grande fierté pour tout ces efforts et moments de souffrance surmontés !


En revanche... quelle remontée de bretelles je me suis prise !!! Et pour le matérialiser, je crois que les propos les plus marquants ont été "Il faut que tu arrêtes de faire le con !"


C'est ainsi que Naraa, qui se chargeait de l'interprétation des propos tenus par Bayaraa, a retranscrit assez directement les conseils des esprits incorporant notre chamane.


Qu'est-ce qui n'allait pas ? Simple: toutes les transes que je faisais souvent et spontanément n'étaient ni justes, ni justifiées. Il y avait beaucoup trop d'esprits voulant s'exprimer à travers mon corps pendant les transes, et c'était un peu la foire à la saucisse à celui qui arriverait à passer en premier. Imaginez l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle en plein bug informatique…


Ces transes inopinées m'ont même créé des espaces de fragilité, des fissures dans mes protections, me laissant aussi à la merci d'entités très sombres. L'une d'elle, que j'avais d'ailleurs déjà tenté de repousser par deux fois (voir ici), a été particulièrement coriace à faire partir. Mais Bayaraa a réussi, à grand renforts de rituels chamaniques impressionnants.


"Arrête de faire le con"... facile à dire !! Mais en quoi faisais-je le con ?


La réponse tient en un simple mot de trois lettres: ego.


C'est l'ego qui me poussait à tomber ainsi en transes. D'une part, parce que "faire des transes", pouvoir revendiquer le fait "d'être chamane" et "d'avoir des pouvoirs" a un côté cool qui nourrit la vanité, la gloriole ! Elles qui ne sont rien d'autre que l'expression directe d'un manque d'estime de soi. Ce ne sont finalement que des histoires que l'on se raconte.


Mais aussi, parce que ces fameuses transes permettent de ressentir en soi une puissance incroyable. Lorsqu'elles se produisent, on est littéralement investi d'une force qui nous dépasse de très loin ; ressentir cette force, cette puissance, est extrêmement rassurant lorsque l'on doute de ses propres capacités et que la confiance en soi est vacillante. Cette puissance ressentie nourrit un besoin de légitimité.


Soyons clairs : je ne partais jamais exprès en transe, mais très inconsciemment je m'y dirigeais chaque fois avec cette soif de reconnaissance et de puissance. D'autant que certaines choses qui m'étaient demandées par l'invisible, comme notamment certaines protections à porter sur moi et mettre à mon cabinet, m'étaient dictées non pas par des énergies célestes bienveillantes mais par cette entité sombre qui a profité des fissures dans ma protection, des blessures de mon ego, et s'en est servi à son avantage. Et moi, en toute bonne foi, je croyais sincèrement bien faire en l'écoutant ! Mais il n'est pas toujours aisé de discerner ce qui est lumineux de ce qui l'est moins, surtout lorsque l'on travaille avec des informations et ressentis si subtils, si imperceptibles.


Cette leçon a été cuisante, mais grâce à la grande finesse de Naraa, qui faisait l'interface avec les chamanes pour la traduction, et distillait les informations et orientait mes prises de conscience avec sa puissance de coach, et puis aussi grâce au soutien et à l'écoute de mes compagnons d'aventures, grâce à Toi, j'ai pu cheminer rapidement et en sécurité.


Surtout, cette leçon a été salutaire. Si j'avais continué mon chemin ainsi, je me serais retrouvé en situation de toute puissance, à utiliser les capacités de l'invisible certes avec des intentions bienveillantes (aider mon prochain à avancer) mais impures car teintées de mes propres failles et d'énergies de plus en plus sombres. Au final, le résultat aurait fini par devenir néfaste et pour moi, et pour les personnes que j'accompagne.


J'ai aussi compris que la spiritualité, la connexion à l'invisible, ce n'est pas un jeu. Du tout.


Avouons-le: aujourd'hui en occident, avec l'éveil des consciences et la montée en puissance de la spiritualité laïque, c'est vraiment devenu le far west: tout le monde a un avis dessus, tout le monde se dit "éveillé" et "chacun peut faire ce qu'il veut, à partir du moment où c'est juste pour lui."


Et bien non. On ne s'adresse pas, on ne manipule pas l'invisible ni les énergies juste aux ressentis intuitifs parce qu'ils sont justes. J'en suis témoin au premier chef: j'ai été littéralement leurré par des bestioles grises de l'invisible, contre lesquelles il faut beaucoup, beaucoup plus que brûler trois feuilles de sauge pour s'en prémunir. Et qui bernent votre discernement aussi facilement qu'un hameçon leurre un poisson.


Jouer du tambour n'est pas anodin.

Faire des rituels n'est pas anodin.

Invoquer l'invisible pour obtenir de l'aide n'est pas anodin.

Prier n'est pas anodin.


Chacun de ces actes appelle et actives certaines énergies, certains esprits. Si notre intention n'est pas pure, si elle est ne serait-ce qu'infimement polluée par de l'égo, de la peur, du manque... alors la réponses de l'invisible sera teintée de ces mêmes énergies... décuplées.


Le savoir intellectuellement est une chose ; c’est même tellement évident, n’est-ce pas ? Moi-même, je le savais déjà, tout ça. Mais le toucher du doigt VRAIMENT, le ressentir dans sa chair, le comprendre avec son cœur, est une toute autre histoire.


Et il n'est vraiment pas facile d'être au clair sur nos intentions, d'être purs. Car ce sacré ego, qui nous est indispensable par ailleurs, devient dans ces moments-là notre plus grand écueil et sait bien nous influencer à notre insu. Alors s'il devient en outre le jouet de quelque entité sombre qui cherche à nous faire tourner en bourrique...


Imaginez une grande baignoire, remplie d'eau limpide, transparente ; versez-y une simple petite cartouche d'encre de stylo plume: toute l'eau sera teintée de bleu, même juste d'un voile léger. La pureté de l'intention est à ce prix: elle se joue à rien.


C'est à la lumière de cet enseignement que j'ai compris tous les "protège-toi encore, protège-toi plus !" que les pros de l'invisible ne cessaient de me répéter depuis le début de mon cheminement. Protège-toi fortement, oui, mais protège-toi de toi-même, surtout !


En coaching, il y a un concept clé que l'on utilise tout le temps et s'appelle les 3P : Permissions + Protections = Puissance. Concrètement, pour atteindre notre pleine puissance, l'on a besoin de se donner les permissions de faire, d'agir, d'être ainsi qu'on le souhaite (ce qui n’est déjà pas évident en soi !) mais pas sans avoir au préalable posé les protections, le cadre.


Ce concept s'applique tout autant, sinon même davantage, dans la relation à l'invisible.


Je reviens donc de ce voyage initiatique en me sentant bien mieux que jamais par rapport à cet invisible : je n'ai rien à prouver, à personne.


Je suis légitime pour exercer comme je le fais déjà.


Tant que je reste à l'affût des mécanismes de défense de mon ego, tout ira bien.

Je vais désormais focaliser ma connexion sur mon guide et uniquement sur lui, mon vieux Cornes-de-renne. Et lorsque j'aurai durablement ancré cette leçon en moi, alors Hi Hana Ktuk et moi pourrons fonctionner plus efficacement, plus fluidement. Je pourrais l'incorporer complètement, peut-être.


À condition d'avoir suffisamment travaillé à me purifier, continué le dépouillement.


Apaiser l'ego, sans cesse.


Epurer mes intentions, toujours plus.


Merci d'avoir lu ce témoignage ! En vous souhaitant de belles connexions, et en vous recommandant très sincèrement la plus grande prudence.


Julien









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