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juliengautherot

Le prêtre, le sénateur et le nabab [dark side of the moon]

Dernière mise à jour : 20 nov.


Quand tu crois que tu en as fini avec tes ténèbres, d'autres se pointent pour te rappeler à quel point tu es un être grand et infiniment complexe !


Et c'est ce qui m'est arrivé ce week-end. Car après avoir travaillé ces derniers mois sur :


  • les ténèbres psychologiques, et notamment mon besoin viscéral de visibilité pour combler cette fameuse 6e blessure d'anéantissement (voir ici si tu veux en savoir plus) et tout le reste autour (syndrome de l'imposteur, sois-parfait etc. etc. etc.)

  • les ténèbres transgénérationelles avec tout le travail réalisé sur l'inceste (voir la série de 5 posts #metoo dans le blog, ça commence ici)

  • les ténèbres énergétiques, en me faisant recadrer lors de mon voyage en Mongolie sur mon développement chamanique et la place prise par mon ego dans cette dimension (voir ici)


Hé bien je pensais que j'étais pas mal nettoyé, déjà !! Non ??


Et pourtant, il y en avait encore en boutique du matériel pour continuer de travailler joyeusement le dark !


Car ce week-end, c'était le grand nettoyage de mon dark karmique, et les vies passées.


Commençons par le commencement : avant-même de partir en week-end, je tire deux cartes d'Oracle coup sur coup :

"Un déplacement ou un voyage arrive, cherches comment tirer profit de cette expérience"

"Il y a une partie de toi à laquelle tu as besoin d'accorder le pardon"


Et effectivement, il y a bien eu tout cela au menu !


Tout d'abord, le déplacement : ce week-end, Anne et moi nous sommes allé à Amiens pour voir le spectacle d'Hans Zimmer. Pour ceux qui ne le connaissent pas, Zimmer est un compositeur et musicien de génie, qui a produit des bandes originales de films cultissimes (Interstellar, Le Roi Lion, Gladiator, Pearl Harbor, Pirates des Caraïbes...)


Et concernant la partie de moi à pardonner, il se trouve qu'au cours de ce show, j'ai été frappé de plein fouet par des musiques et des images m'évoquant 3 de mes vies antérieures, pour lesquelles les souvenirs revenaient me turlupiner depuis peu.


Ces trois vies sont celles du prêtre égyptien que j'évoque déjà dans (ren)Essence, d'un sénateur (ou empereur ?) romain, quelqu'un d'extrêmement haut placé et influent dans cet empire puissant, et d'un sultan (ou nabab... je ne suis pas sur du mot !) dans un décor qui s'apparente à la Perse.


Et effectivement, durant le spectacle musical, je me suis retrouvé face à des émotions, souvenirs et pensées liées à ces 3 différentes vies... et c'est là que j'ai compris : je devais me pardonner ces 3 vies-là, parce qu'en quelque sorte elles ont été des points d'orgues de mes ténèbres passées.


  • Le prêtre égyptien est, d'après la tenue que je visualise (peau de panthère, tunique blanche et lame) un prêtre sem. Ces prêtres étaient très haut placé dans le clergé de l'Egypte antique. Ils avaient la tâche cruciale de réaliser la cérémonie d'ouverture de la bouche des morts pour permettre la survie de leur âme (littéralement permettre à leur âme de manger, boire et respirer dans l'au-delà). Les informations (sensorielles, émotionnelles, psychologiques...) qui me remontent de cette vie m'indique que ce qui comptait surtout pour lui était la connaissance. Son pouvoir, son influence sur les autres et le monde, et donc son rôle social, sa reconnaissance... tout tournait, pour lui, autour de ce savoir rare qu'il détenait. Je me souviens même que, la première fois que ce souvenir est remonté, la première chose qui m'a frappé a été le fait qu'il était incroyablement fier de détenir la recette du pigment bleu sacré qui orne les fresques et hiéroglyphes des temples. Ainsi, cet homme-là, que j'ai été, a dévoué sa vie à la connaissance mais... à l'excès. Il a usé et abusé de ce privilège du savoir et de l'ascendant qu'il confère.

  • Le sénateur (ou empereur ? car c'est spontanément le mot qui me vient, mais il me parait très prétentieux) était un très (le plus) haut dignitaire romain. Peu d'informations à son sujet si ce n'est cette impression d'avoir abusé du pouvoir brut et d'être devenu despotique. Lui n'était pas mû par l'appât du gain, mais simplement par le plaisir du pouvoir à proprement parler et la renommée qu'il confère. Il a fait ce que Hitler, Staline ou Mao ont reproduit ensuite : d'un pouvoir originellement conféré légitimement par le peuple ou ses pairs, il en a fait un régime totalitaire. Ce qui a "perdu" cet homme-là, c'est son amour du pouvoir brut.

  • Le sultan est, lui, riche à mourir. Ce que je capte de cette vie-là est que lui était un "dépravé fini". Il n'avait a priori pas grande utilité car je le sens totalement désintéressé par le pouvoir et le fait de régner et gérer les affaires de son sultanat, il ne faisait que profiter de sa colossale fortune. C'était d'ailleurs tout ce qui l'intéressait : s'enrichir. Harem d'esclaves sexuels (constitué de femmes, mais aussi d'hommes et... d'enfants... hé oui malheureusement...) et orgies alimentaires, il faisait assassiner d'un claquement de doigt quiconque lui déplaisait ou contrariait ses plans. Il est d'ailleurs mort poignardé, dans le dos sous les côtes, par l'une de ses femmes. De manière évidente, lui a "pêché" par excès de luxure et l'amour de la richesse.


En analysant ces trois vies avec mon intellect moderne, en posant les situations, j'ai compris ce qui se jouait : j'avais expérimenté les 3 "pouvoirs noirs", ces trois choses qui, souvent combinées mais aussi individuellement, permettent de régner sur le monde et étendre son influence sur les autres : l'argent, le pouvoir et la connaissance.


Et mon âme, qui cherche tant à accomplir ce rôle de guide qu'elle s'est assigné, a tâtonné et appris comme tout un chacun... en passant par ces expériences de vies aigües, celles par lesquelles elle s'est le plus approché des expressions les plus vives de ces trois sommets du triangle de l'influence sur les autres et le monde. Pouvoir, argent, savoir.


Cette leçon n'a pas été si dure à avaler, car j'avais déjà pris conscience depuis un moment, et accepté, le fait que j'avais commis les pires "saloperies" dans mes vies passées.

Surtout, cette leçon sonnait davantage comme le cadeau d’une prise de conscience douce, comme si l'on me montrait tout cela en me disant :


"Vois ! Vois le chemin que tu as accomplis, aime le, sois en fier et continue !"



Cela fait écho avec ce que j'ai ressenti depuis un moment, et que j'essaye d'incarner un peu plus chaque jour, que ce soit dans mon quotidien ou au travers de mes soins et de mes écrits : la meilleure manière d'accomplir mon rôle de guide est de vivre ainsi que je souhaite voir les autres faire, d'inviter plutôt que d'imposer par le pouvoir, soudoyer par l'argent ou édicter par la connaissance. Expérimenter et donner envie, plutôt que forcer.


"Walk the talk", comme disent les anglosaxons.


Alors, let's walk !


Merci de m'avoir lu !

Julien





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