Et toi, quelle est ta mission de vie ?
J'ai découvert ce concept de mission de vie au début de mon éveil. La mission de vie, c'est ce qui appelle ton âme, ton cœur au plus profond de ses fibres, c'est cet objectif que tu t'es fixé consciemment ou non et qui, une fois réalisé, te permettra de quitter ce monde en paix et en joie, le cœur léger, le jour où tu rejoindras la maison-mère là-haut. Ce pour quoi tu es là.
Notre mission principale est notre propre évolution, notre propre chemin de compréhension intime, d'élévation de conscience, de guérison et de pardon... et peut-être plus important: le pardon envers nous-même ! ce progrès intérieur n'a rien d'égocentrique, et serait plutôt le prérequis à une ouverture aux autres saine, dans un amour véritable.
Mais ce chemin se réalise aussi au travers d'une mission plus tangible, concrète, se traduit en actions, en entreprises, en projets, en impact sur le monde.
Le fait est que lorsque mon éveil a débuté, j'ai assez vite eu en moi ce sentiment d'une mission à accomplir. THE mission. Mission, mission, MISSION, NOISSIM... ce mot revenait partout, la nuit, le jour, dans les signes, dans mes rêves, il me taraudait.
Mais QUELLE mission, bon sang ??!! je n'en avais aucune foutue idée... il y avait bien la mission de santé publique que je réalisais au travers de mon travail dans les vaccins ??? mais non, cela ne collait pas. Cherche encore.
Et le plus désagréable était le sentiment d'urgence qui accompagnait cette prise de conscience : c'est maintenant que ça se joue, tu as le temps pour la découvrir et l'intégrer mais tu peux aussi passer à côté. Ton libre arbitre, p'tit gars.
J'ai donc fait appel à une coach pro, ma chère Ida, qui m'a accompagné pendant une dizaine de mois. On a creusé profond, on a bousculé mes croyances, mes idées préconçues, on a fait tomber mes masques et mes illusions, on a regardé ma mécanique interne, ses freins, son carburant... jusqu'au jour où j'ai fini par lâcher un "mais en fait moi, ce qui m'anime au plus profond, c'est d'accompagner l'autre". Bingo ! on allait enfin pouvoir commencer à bosser.
De fil en aiguille, en intégrant et bâtissant sur cette idée, le métier de coach s'est de fait imposé à moi : le métier d'accompagnement parfait pour moi, celui qui te permet de considérer le coaché dans sa plus grande complétude, et de l'aider à passer un cap, à se débrouiller seul en toute autonomie, responsabilité et conscience, sur des problématiques sur lesquelles il se casse les dents, il bute, il hésite, il (croit qu'il) ne sait pas. C'est quelque chose que j'ai toujours fait, dans le pro comme dans le perso, de manière toute naturelle, sans forcer. Alors on va s'en faire un métier !
Quelqu'un à qui je me confierais sur cette envie de nouveau métier me dira "mais c'est normal et pas tellement surprenant en fait... apparemment tu l'ignores mais tu es un Passeur !"
Un QUOI ? Un passeur ?? C'est quoi encore, cette nouvelle fantaisie ?
Et bien selon les spécialistes de l'invisible, il existerait une douzaine de familles d'âmes, un peu comme des corporations de métiers. Des couleurs que nous avons, les uns les autres, et qui orientent nos actions et nos choix ici-bas. Certains sont plus en lien avec la terre et la nature, d'autres dans le soin, ou encore la défense et la protection, la transmission... et il y a les passeurs. Comme leur nom l'indique, les passeurs, sont ceux qui accompagnent les autres à passer... Passer des caps de vies, de compréhension intime, de développement. Les passeurs aident les vivants... mais peuvent aussi aider les morts. Car aider l'âme d'un défunt "bloquée" ici-bas à trouver son chemin vers la Lumière est une de leurs tâches. D'où le nom qui leur est souvent attribué un peu pompeusement: "passeur d'âme".
Le descriptif de cette famille d'âme m'a beaucoup parlé,, touché même. A fortiori parce que peu de temps avant de découvrir que cela existait, j'avais eu une première expérience spontanée de "passage" d'âme défunte qui m'avait déconcerté et m'avait amené dix mille questions. Depuis j'ai eu une seconde fois l'occasion spontanée de faire un passage, mais je raconterai ces épisodes dans un prochain post.
Il m'aura fallu beaucoup de temps pour intégrer et accepter cette nouvelle réalité, cette facette qui constitue mon identité profonde. Parce qu'avouons le, c'est totalement hors-norme dans notre monde occidental. On ne peut pas arriver dans une conversation entre pros et dire "Mon job ? je suis passeur d'âme". Oui, et sinon tu prends toujours tes médicaments ?
C'est pour cela que j'ai trouvé une nouvelle formule qui me convient mieux: je préfère être un "Passeur d'Hommes": c'est pareil, mais en moins barré mystico-freak et cela s'adresse en priorité... aux vivants ! "Coach" c'est bien aussi, et probablement mieux accepté dans ce monde business... quoique nettement moins poétique.
Plus tard, lorsque j'aurai intégré et accepté cette partie de moi, il m'arrivera une curieuse synchronicité: j'étais en balade à Rouen, et la foule de la rue du Gros Horloge me pompait l'énergie. J'ai donc trouvé refuge dans le lieu le plus calme et apaisé du coin: la cathédrale. J'aime l'ambiance feutrée, introspective et la sensation de 'hautes énergies' des lieux de cultes. Alors que j'y déambulais et que mon esprit s'était fait la belle je ne sais où, mes pieds m'emmenèrent devant un vitrail que je n'avais encore jamais vu: il figure la vie de Saint Julien l'Hospitalier. Je ne connaissais pas son existence, car habituellement (d'après mes vieux restes d'éducation catholique) le saint attribué à mon prénom est plutôt Saint Julien Eymard.
En découvrant la vie de Julien l'Hospitalier, quelle étonnement : ce jeune guerrier fougueux, devient... Passeur, à la suite de la mort de ses parents ! Certes, passeur au sens littéral, avec un fleuve à passer, une barque et une rame, mais enfin, un Passeur ! Et c'est bien après le décès de Papa puis Maman que j'accepterais enfin cette part spirituelle de moi, mes visions de vies antérieures... enclenchant ainsi mon réveil de passeur !
Surprenant, ce parallèle ! Il y a toutefois une grosse différence: dans un moment où il a cru à la tromperie et n'a pas compris la situation, Julien a tué ses parents dans un accès de colère impulsive. Pas moi. Ah ah.
Mais attends une minute... la colère impulsive.... ça aussi, ça me connait ! C'est même mon plus GROS problème, le combat le plus important que je mène contre moi-même: cette foutue impulsivité ! A foncer tête baissée dans des situations que je ne comprends pas...
Ce parallèle étonnant m'a profondément ému. Mon vécu propre de ces dernières années, et ces similitudes symboliques avec la vie de Julien l'Hospitalier, me font finalement dire que le plus grand défi quand on est passeur... c'est de se passer soi-même!
Pour terminer, si je résume ici ma carte d'identité de travailleur en quatre points:
Mission de vie: aider les gens (dont moi-même !) à se dépasser, passer des caps
Objectif: contribuer au plus grand bien commun (sans oublier mon propre bien)
Formation initiale: Passeur d'Âmes
Emploi: Passeur d'Hommes (ou coach, pour Linkedin)
Yeah ! Merci de m'avoir lu !
Photo perso
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